A l’heure où chacun devrait se réjouir des fêtes de fin d’année, c’est la morosité sur tous les sujets. Des licenciements en avalanche, des lois liberticides et plus de taxes sur ceux qui ont déjà le moins. Les boursicoteurs eux ont failli être indemnisés en cas de pertes financières alors que les veuves, elles sont certaines de perdre la demi part fiscale suplémentaire si elles ont continué d’élever seule leur enfant ! La France va cul par dessus tête.
A quoi bon donner les médias au Président, quant il les possède déjà. Mieux vaut faire des unes sur les malheurs de Dati sans sa bague et sur l’exécution de Rama Yade par le servile Kouchner, que de prendre en compte le courage des enseignants, des parents et des étudiants qui se lèvent ensemble contre le virus Darcos. Idem pour ces milliers d’hommes et de femmes qui sous prétexte de restructuration ANPE/ASSEDIC vont se retrouver sans le sou durant les deux mois des fêtes ! Le chômage explose ont réduit les services de l'emploi. La France est nobélisée en médecine pour les recherches sur le SIDA, pendant que son gouvernement étouffe tranquillement l'hopital publique.
Bien d’autres sujets devraient faire révolte mais non, rien. C’est l’apathie, le silence, presque un renoncement. Pas d’argent pour les sans-logis, mais des milliards pour les banques. Sarko l’avait dit, Mittal nouveau patron d’Arcelor fera ce qu’on lui dit! Un vrai chef ce petit homme qui ordonne et décide. Comme pour les droits de l’homme face à la Chine, Kadhafi et les autres. Cette grande entreprise qui a amassé des sommes folles pendant des années réduit aujourd’hui ses effectifs parce que ses marges sont insuffisantes ! Mais au fait et le chef que dit il? Nationaliser les déficits et privatiser les bénéfices, voilà le couple infernal de la droite et du centre dans son rôle d’éternel destructeur d’humanité. Malheureusement, il faut bien le dire, la gauche est absente une fois de plus. Il reste les syndicats, mais pour combien de temps encore. A force de philosopher, la gauche a perdu sa raison d’être. S‘opposer est insuffisant. Il faut proposer des solutions alternatives aux électeurs pour prendre le pouvoir pour agir et rétablir ce que la gauche représente aux yeux des Français, un plus de justice. C’est pourquoi, l’avenir devra se faire sans compromis et sur des bases de programme simples et claires.
A Istres, la mégalomanie est de retour avec son cortège de zélateurs d’un côté et une opposition de neuf élus de droite et du centre droit, condamnée à faire de la figuration administrative.
A quinze jours des fêtes, le tocsin du blingbling bernardinien, sonne à toutes volées. Il est juste de pensée réjouissance et scintillement pour l'année qui s'achève et animer la ville est judicieux. Mais pourquoi tant d'éxcès, tant de gaspillages alors que tant de familles manquent de tout. Qui croira que nos impôts sous forme d'eau, de neige et de glace ne s’évaporeront pas dès les premiers beaux jours ? Resteront les manques, les regrets et l’amertume des mauvais choix.
Le maire a dit que lui n’était pas un pessimiste et qu’il construirait le Grand Istres coûte que coûte. Rassurez vous Mr le Maire, c’est parce que vous souhaitez aller jusqu’au bout que des istréens regrettent déjà votre retour. Moi, c’est ça qui me rend optimiste ! La vérité de vos projets coûteux éveille la conscience de nos concitoyens, et cela aussi, "ce n’est que justice".