Ce matin France Inter a invité un moraliste d’envergure, Mr Jean Marie Messier. Vous savez celui qui a privatisé l’économie française avec Edouard Balladur et qui a généreusement abusé les actionnaires de Vivendi Universal. Bien sur, il a bénéficié d’un parachute doré à sa sortie, faut pas déconner quand même. Après Tapie indemnisé avec nos impôts, le défilé des malandrins se constitue petit à petit sous les ombrages de l’Élysée. Le hasard, mais y a t-il vraiment un hasard, veut que notre maire nous offre aux frais du contribuable, son dernier tube vidéo. Un titre simple. "Ma gloire en 2008, ma réussite après". Le fait d’économiser les vœux à la population avait pu paraître un effort par ces temps difficiles. Raté ! Notre maire François Bernardini avec la haute estime qu’il a de lui même, se devait de dire à chaque contribuable, la confiance qu'il a en Bernardini François.
Le jet d’eau, le centre ville, Entressen, la destruction de Bardin, la mairie déménagée à Ste Catherine, tout ceci n’est que politique. Résumons : Grand Istres est à l’œuvre, les istréens vont être à la peine !
Le ton est donné dès le début par le rituel accusant son prédécesseur. Celui-ci aurait embauché 130 personnes…. Ceci est un mensonge, mais admettons le comme élément de gestion. A choisir, ne vaut il pas mieux embaucher qu’arroser l’étang de l’Olivier ? N’est ce pas préférable aussi, à la destruction d’un stade alors que les infrastructures manquent ? Ne vaut il pas mieux embaucher des femmes qui vont nourrir et faire vivre leurs familles plutôt que de déplacer une mairie alors que rien n’est moins urgent ? Non! Simplement comme Sarkosy, il faut bouger frénétiquement pour faire illusion ;
Aujourd'hui, communiquer veut dire, tromper son auditoire. L’argent, le chômage, ne concernent pas ces illusionnistes. Ils cohabitent avec la misère sociale et la violence guerrière qui envahissent chaque matin nos médiats. Il suffirait de ne plus lire la presse, ne plus écouter la radio ou la TV; Comme les trois petits singes «Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire». Notre silence laisserait alors le champ libre à ces "barratineurs" qui piétinent la vérité pour élever en principe moral, le mensonge.
En parlant du silence, je ne ferai aucun commentaire sur le drame israélo-palestinien. Devant la mairie d’Istres l’autre soir, un seul discours a trouvé la juste mesure. Celui de mon ami, mon frère Michel Dolot qui pour le Mouvement de la Paix a sagement répété que sans culture de paix, notre monde ne pouvait être prêt que pour la guerre. Voilà un beau programme. Apprenons la paix à nos enfants pour qu’ils ignorent la guerre. Même si cela paraît utopique, ce n’est pas un mensonge !