La semaine dernière maison de la mer à Fos, René Raimondi sauvait l’honneur d’un parti socialiste abandonné par ses dirigeants. Contre l’incinérateur, il a sans hésiter renouvelé son opposition à l’incinération des déchets ménagers, ici et ailleurs. Courageusement Granié lui a refilé la patate chaude et toute la responsabilité du combat. A Marseille, questionné par les militants sur le même sujet, Caselli invoque des éléments non publics, dont Guérini et lui ont seuls connaissance, pour justifier leur retournement de veste. Tristes personnages qui renient leurs paroles passées. Comment feront-ils aux prochaines élections pour oser battre les estrades politiques et se prétendre socialistes ? Il y a peu, j’ai officiellement posé la question aux nouveaux responsables du PS istréen que nous ont choisi Granié et Caselli. Leur réponse a été qu’avec un tel revirement, eux mêmes démissionneraient ! Attendons cet acte courageux et espérons que leur parole ne manque pas de l’essentiel, la fidélité.
René Raimondi méritait bien comme nous l’avons fait pour le deuxième tour des cantonales, que tous les militants de gauche s’appuient sur la dignité et l’intégrité de cet homme. Son honnêteté n’a pas changé au gré des mandats électoraux. A Istres, la solidarité des militants sincères, le monde associatif engagé dans la lutte contre l’incinérateur, et les citoyens soucieux de leur environnement, pour tous le combat continue.
L’argument de la Décharge de Marseille située sur le hameau d’Entressen qui serait maintenant aux normes européennes, ne justifie en rien son maintien en exploitation, surtout sans l’accord des riverains. Là aussi les élus locaux comme le Maire de Miramas également Conseiller général, ne peuvent oublier leur devoir face à la trahison des marseillais.
Si la crise démontre chaque jour que les conséquences négatives frappent les plus fragiles, il est facile de comprendre que le « Bouclier fiscal » n’était destiné qu’à protéger les riches. L’argent manque dans la France d’en bas, l’emploi disparaît pour ceux qui en avaient un et maintenant c’est notre santé que l’on veut atteindre. Au lieu de protéger la population fragilisée, la multiplication des partis politiques profite à la majorité en place. En 2002 nous avons pu vérifier les conséquences de cette division. Gardons nos convictions et surtout ne suivons pas ces nouveaux aventuriers en mal d'existence.
Les élus comme René Raimondi sont rares, ils peuvent devenir notre « Bouclier social », et si espoir il y a, ces élus là nous indiquent le chemin à suivre.